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Logement

(Cet article a été traduit automatiquement de l'anglais sur la base du site DeepL.)

Combinaison de logements et de pâturages

Dans un système intégré de culture et d'élevage, les agriculteurs peuvent contrôler dans une certaine mesure ce que les animaux mangent et en quelle quantité, où les excréments et l'urine sont déposés et comment le fumier est utilisé. Le fait de garder le bétail dans une zone clôturée pour le faire paître peut permettre le broutage ciblé et le piétinement des herbes et des buissons. Cela peut favoriser la repousse des plantes. Le maintien périodique du bétail dans un enclos/kraal/boma (par exemple pendant la nuit) permet de contrôler l'alimentation, l'abreuvement, la protection et la surveillance des animaux, ainsi que la collecte du fumier et son épandage sur les terres arables, ce qui favorise la productivité. Si les kraals/bomas sont mobiles, ils peuvent être déplacés sur les terres cultivées ou les parcours afin d'améliorer les sols et la végétation/les cultures, sans nécessiter de main-d'œuvre ni de transport de fumier. Pour éviter la surexploitation des pâturages (mise en œuvre du pâturage planifié), les kraals sont utilisés pour confiner les animaux et les maintenir ensemble la nuit afin de les guider vers les zones de pâturage respectives pendant la journée.

Dans l'agriculture biologique et agroécologique, les animaux doivent pouvoir exprimer leur comportement naturel. Cela signifie que le bétail n'est pas attaché, du moins pas la plupart du temps. Au contraire, ils doivent avoir la possibilité d'avoir des interactions sociales avec d'autres animaux. Lorsque les conditions climatiques le permettent, les bovins doivent absorber la majeure partie de leur alimentation par le pâturage. Les étables ne sont pas nécessaires, mais la stabulation peut présenter certains avantages. La proportion de temps que les bovins passent dans une étable, un enclos ou un kraal, et à l'extérieur (dans les pâturages ou en liberté), ou encore la nécessité d'un enclos, dépendent de plusieurs facteurs :

  • Lesressources foncières disponibles: Le nombre et les races d'animaux d'une exploitation doivent être adaptés à la taille et au type de terres disponibles pour le pâturage, la production de fourrage et les cultures. Cela permet d'éviter la surexploitation (régénération insuffisante de la végétation pouvant entraîner l'érosion du sol) ou la sous-exploitation des prairies, avec pour conséquence l'envahissement par les broussailles, et l'apport excessif ou insuffisant d'éléments nutritifs dans le sol.
  • Saison: Les saisons, avec leurs conditions climatiques spécifiques, affectent la croissance et la repousse et donc la disponibilité de l'herbe, des cultures et des sous-produits des cultures.
  • Besoin d'engrais de ferme: L'élevage du bétail dans une étable à temps partiel ou complet permet de collecter les engrais de ferme. Le fumier est un engrais extrêmement précieux qui contient beaucoup d'éléments nutritifs. S'il est composté, il peut contribuer à la gestion des matières organiques du sol. Pour plus d'informations sur le fumier de ferme, voir la section Fumier de ferme.
  • Protection: Une étable peut protéger les animaux de la chaleur, du soleil, des fortes pluies, des tempêtes, des vols et des animaux sauvages. La chaleur et d'autres conditions météorologiques défavorables peuvent avoir un impact négatif sur la santé des animaux et, avec la prédation, réduire la productivité d'un troupeau.

  • L'alimentation/le piétinement: Le fait de garder les animaux dans une zone confinée (clôturée ou contrôlée par les éleveurs) permet de contrôler où et ce que les animaux mangent et comment ils affectent le sol. Cela peut avoir un impact positif sur les pâturages (voir le chapitre sur le pâturage planifié). Le fait de garder le bétail régulièrement confiné présente également l'avantage de favoriser les interactions entre les animaux et les hommes et, par conséquent, d'améliorer les relations entre les animaux et les hommes, ce qui facilite l'administration de traitements (par exemple, vaccination, castration) ou les inspections des animaux.

  • Traite: En fonction du système de traite, des conditions météorologiques et climatiques et du nombre d'animaux, la traite peut être effectuée à l'extérieur ou dans des salles de traite.

Bâtiments d'élevage

Il existe de nombreux types d'étables, de kraals ou de granges construits à partir de matériaux différents. En principe, les critères suivants peuvent servir de guide lors de la construction d'une nouvelle étable ou de l'amélioration d'une étable existante :

  • Letoit: Selon le type d'animaux et le climat, un toit peut être nécessaire ou non. Pour les bovins à viande, un enclos peut suffire, mais pour les bovins laitiers, un toit est important. Dans les régions où les précipitations sont plus importantes, un toit et des murs permettent d'éviter que trop d'eau ne pénètre dans l'enclos. Dans les régions sèches, une aire clôturée peut suffire, mais lorsque les températures sont élevées, un toit peut également fournir un peu d'ombre aux animaux.
  • L'air frais: L'abri doit toujours être alimenté en air frais. Pour ce faire, les ouvertures latérales doivent être les plus grandes possibles. En revanche, les petites ouvertures dans les murs peuvent provoquer des courants d'air, qu'il convient d'éviter.
  • L'espace: Si l'étable est conçue de manière à ce que le bétail puisse se déplacer librement, l'espace doit être suffisamment grand pour que tous les animaux puissent se déplacer et éviter facilement les conflits. Il ne doit pas y avoir d'impasses et toutes les allées doivent être au moins aussi larges que trois vaches debout côte à côte.
  • Lesol: Le sol ne doit pas être glissant. Un sol glissant réduit l'activité des animaux, ce qui augmente le risque de blessure et rend difficile la reconnaissance de l'œstrus.
  • Lumière: Les bovins voient mieux dans l'obscurité que les humains. Néanmoins, il est important que l'étable soit bien éclairée par la lumière du jour. Un manque de lumière du jour peut avoir un effet négatif sur la fertilité et la production de lait d'une vache.
  • Aire de repos: L'étable ou le bâtiment d'élevage doit offrir un espace permettant à tous les animaux de se coucher en même temps. Il est important que les aires de repos soient confortables, car les vaches passent une grande partie de la journée couchées et à ruminer. Les aires de repos doivent donc être douces, sèches et propres en permanence. Des matières végétales douces, absorbant l'humidité, telles que la paille, les copeaux de bois ou le compost, conviennent comme litière. Pour maintenir la propreté, il convient soit d'enlever chaque jour toute la litière souillée et humide et d'ajouter de la litière fraîche, soit d'étendre chaque jour une nouvelle couche de litière sur la couche existante (litière profonde) (ce système produira un matériau de compostage de haute qualité, très bénéfique pour la production végétale).

Test du genou : la zone de couchage est-elle suffisamment éclairée ?

Pour vérifier si la surface de couchage est suffisamment confortable pour les vaches, mettez-vous debout sur la surface de couchage et laissez-vous tomber sur les genoux. Si vous avez mal, c'est que la profondeur de la litière n'est pas suffisante.

  • Séparation: Une zone séparée dans l'étable pour les animaux malades ou en état de gestation avancée est utile car elle permet à l'éleveur de les séparer du troupeau. Les individus séparés peuvent être observés, soignés et traités plus facilement. Le compartiment des animaux malades doit être visible du troupeau afin que l'animal isolé ne subisse pas de stress supplémentaire.
  • Alimentation: Un animal doit également pouvoir manger dans l'étable dans une position naturelle (comme lorsqu'il est au pâturage). L'aire d'alimentation ne doit pas être située à plus d'une largeur de main au-dessus du sol.
  • L'eau: Les abreuvoirs doivent toujours être propres et avoir de préférence une surface d'eau libre. L'accès régulier à l'eau est essentiel pour la santé et la productivité du bétail. Lorsque le bétail n'a pas accès à l'eau pendant le pâturage, il peut revenir assoiffé et tout le monde veut boire. Une réserve d'eau suffisante pour remplir rapidement l'abreuvoir permet d'éviter les conflits.

Visitez différentes étables et discutez en groupe des aspects mentionnés ci-dessus :

  • Sont-elles bien construites ?
  • Discutez de chaque aspect (air, espace, sol, lumière, aire de repos, alimentation, eau). Qu'est-ce qui pourrait être amélioré ?
  • Quelles sont les conséquences possibles d'étables non optimales pour la santé et la productivité des animaux ?

Gestion du fumier

Le fumier de ferme est une source très précieuse d'éléments nutritifs pour les cultures et peut contribuer à la fertilité du sol. Le fumier de bovins mélangé à la litière, aux résidus de récolte et aux restes d'aliments pour animaux peut être composté pour constituer un amendement du sol de grande valeur.

La gestion du fumier comprend la collecte, le stockage, le transport et l'épandage du fumier.

Collecte
  • Collecter les bouses, l'urine et les litières dans les étables et les déposer sur le tas de fumier.
Le tas de fumier et le compostage
  • Le tas de fumier doit être placé à proximité des étables afin de minimiser le travail lors de la collecte initiale. La matière commence à se décomposer.
  • Dans les régions sèches, le fumier peut être stocké dans des fosses.
  • Le fumier doit être mélangé à du matériel végétal afin d'obtenir un bon équilibre entre le carbone et l'azote dans le compost. Le rapport C/N idéal se situe généralement entre 25 et 30:1. Si le mélange est trop riche en carbone (paille ou copeaux de bois), il faut ajouter des matières riches en azote (fumier) pour équilibrer le rapport.
  • Après au moins deux mois de décomposition, le fumier sera prêt à être utilisé comme engrais.
  • Il doit avoir une odeur de terre, les particules de litière ne doivent plus être visibles et il doit avoir une couleur brun foncé à noire.
  • Pour plus d'informations sur le compostage, cliquez ici :
  • Chapitre "Compostage" du Manuel de fertilité des sols
  • Affiche "Comment faire un compost de qualité" (en anglais)
  • Affiche "Comment faire un compost de bonne qualité"
Système de litière profonde
  • Au lieu d'un tas de fumier/compost, le fumier peut être stocké dans l'aire de couchage et recouvert chaque jour d'un matériau de couchage frais afin de maintenir la surface propre et sèche.
  • Cette méthode est appelée système de litière profonde. Dans ce cas, il faut veiller à ce que la couche de litière soit suffisamment épaisse, de la litière fraîche doit être ajoutée régulièrement et le fumier ne doit pas être enlevé.
  • Les processus de décomposition microbiologique décomposent la litière dans les couches inférieures, ce qui donne un mélange de matières compostées et de matières fraîches. Cette matière est périodiquement retirée de la zone de couchage et compostée selon les besoins.
  • Le compost obtenu peut être utilisé comme amendement riche en nutriments pour les cultures.
  • La couche supérieure doit toujours être maintenue relativement sèche. Cela peut poser des problèmes dans les régions où l'humidité est très élevée.
  • Ce système nécessite des quantités relativement importantes de litière, ce qui pose problème dans certaines régions et rend le système inadapté.
Le transport
  • Le compost fini peut maintenant être transporté jusqu'au champ. Réfléchissez aux outils et à la main-d'œuvre nécessaires pour effectuer ce travail en cas de besoin.
Épandage
  • Le taux d'application dépend des niveaux d'éléments nutritifs et du pH du sol, ainsi que des besoins en éléments nutritifs des cultures spécifiques qui seront cultivées dans le champ. L'idéal est de procéder à une analyse du sol pour estimer ces besoins.
  • Recommandation générale : Le compost composé de fumier de bovins et de matières végétales doit être épandu sur le champ à raison de 2 à 10 tonnes (ou 5 à 20 m3) par hectare et par an. Pour les surfaces plus petites, il faut appliquer 0,5 à 2 litres par m2. Pour les vergers, utiliser 5 à 10 litres de compost, selon la taille de l'arbre, directement autour du tronc.
  • Recommandation générale : Le fumier de ferme (mélange d'urine, de bouse et de litière de bovins) doit être épandu dans les champs à raison de 5 à 15 tonnes (ou 6 à 18 m3) par hectare. Cela signifie également 0,6 à 1,8 litre par m².
  • Le compost doit être mélangé au sol ou recouvert d'un matériau de paillage le jour même.

 

Gâteaux de bouse

Les galettes de fumier sont des galettes fabriquées manuellement à partir de fumier et utilisées comme combustible domestique pour la cuisine ou le chauffage. Les implications environnementales et sanitaires de cette pratique sont de plus en plus préoccupantes. La combustion des galettes de fumier peut libérer des polluants et contribuer à la pollution de l'air intérieur.

Biodigesteurs

Le fumier peut également être utilisé dans un biodigesteur. Les digesteurs de biogaz transforment le fumier et d'autres matières organiques, comme la plupart des aliments et des résidus végétaux, en gaz et en bioslurry. Le gaz peut être utilisé comme énergie pour la cuisine ou d'autres usages domestiques, et le bioslurry est un autre produit qui peut être utilisé comme engrais. Le bioslurry est souvent supérieur au fumier de ferme. Sa composition en éléments nutritifs est généralement plus équilibrée que celle du fumier de ferme et il contient de l'azote (N), du phosphore (P), du potassium (K) et d'autres micronutriments sous des formes plus facilement assimilables par les plantes.

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