Exigences pour la certification biologique de la production de sorgho
La certification biologique n’est économiquement raisonnable que si le marché le demande. La demande de grains de sorgho biologiques pour l’alimentation est peut-être encore faible, mais elle pourrait augmenter continuellement avec la demande mondiale croissante d’aliments biologiques.
La certification exige que l’ensemble de l’exploitation respecte les règles de l’agriculture biologique. Il s’agit notamment de s’abstenir d’utiliser des pesticides et des engrais de synthèse et des semences traitées chimiquement et génétiquement modifiées pour toutes les cultures.
Les agriculteurs doivent disposer de terres assez grandes pour produire des volumes de sorgho commercial au-delà des besoins du ménage, afin de pouvoir couvrir les coûts supplémentaires de la certification. Les terres doivent appartenir aux agriculteurs ou faire l’objet d’un bail à long terme garanti.
Idéalement, les agriculteurs d’un même village ou d’une même région ayant des champs adjacents forment une organisation de producteurs biologiques afin de minimiser le risque de contamination par les champs voisins et de négocier un traitement préférentiel de leurs récoltes et de bons prix. La mise en place d’un système de contrôle interne permet de minimiser les coûts de la certification biologique. À terme, lorsque les volumes augmentent, une organisation de producteurs peut acquérir ses propres installations de transformation.
Pour éviter toute contamination, il convient d’utiliser uniquement des sacs propres pour stocker le sorgho. Ils ne doivent pas avoir été utilisés pour des engrais synthétiques ou des produits chimiques.
Discussion : La certification biologique dans la production de sorgho
Discutez avec les agriculteurs des exigences du marché pour le sorgho. La certification biologique est-elle nécessaire ? Existe-t-il également un marché biologique pour les autres cultures de la rotation du sorgho ? Serait-il utile de créer une organisation de producteurs biologiques ?