Gestion efficace des ravageurs

Le café peut être attaqué par de nombreux ravageurs, notamment des coléoptères comme le scolyte des baies du caféier (Hypothenemus hampei) et le foreur blanc du tronc du caféier (Monochamus leuconotus), des cochenilles vertes, des cochenilles farineuses et des nématodes. Cependant, avec des pratiques de gestion appropriées, les caféiculteurs nʼauront pas de problèmes avec la plupart des ravageurs, et les ravageurs en développement nʼentraîneront pas, dans la plupart des cas, de pertes économiques.

Le ravageur le plus important est le scolyte des baies du caféier. Les femelles adultes de cet insecte percent des trous dans la cerise de café, où elles déposent leurs œufs. Une fois écloses, les larves se nourrissent des graines de café à lʼintérieur de la cerise, entraînant une baisse du rendement et de la qualité du produit commercialisable. De nombreux ennemis naturels du scolyte des baies du caféier ont été signalés, notamment des parasitoïdes, des prédateurs comme les fourmis, les oiseaux et les thrips, des nématodes et des entomopathogènes fongiques.

Les méthodes suivantes permettent de lutter contre le scolyte des baies du caféier :

• Promotion des ennemis naturels - La présence de différentes espèces végétales dans la caféière favorise la survie dʼune diversité dʼorganismes, y compris les ennemis naturels des ravageurs du café. Leur présence peut être encouragée en introduisant des arbres dʼombrage et des cultures de couverture, qui fournissent un habitat aux ennemis naturels se nourrissant des ravageurs.

• Gestion culturale appropriée - Assainissement adéquat par la suppression et la destruction régulières des branches et des feuilles infectées, récolte rapide et ramassage des fèves tombées sous les arbres. La restriction des déplacements de matières organiques comme les paillis dʼune caféière à lʼautre réduit le développement des ravageurs. Les plantules de pépinière peuvent également être protégées en utilisant des pulvérisations dʼextraits naturels, tels que lʼherbe à aiguilles, Tephrosia ou le neem, ou en les recouvrant de filets.